Une note de Don Flavio Peloso.
(En italien) Bonoua, 6 dicembre 2009. Il vescovo della diocesi di Grand-Bassam, Mons. Paul Dakoury, alla presenza del Nunzio Apostolico in Costa d’Avorio, Mons. Ambrose Madtha, e di Mons. Antony Swamy, vescovo di Chikmagalur (India), ha presieduto la prima solenne Messa nel nuovo santuario della Madonna della Guardia, sulla collina di Bonoua. Alla solenne cerimonia erano presenti il superiore generale Don Flavio Peloso, il superiore della Vice-Provincia orionina Notre Dame d’Afrique, Don Angelo Girolami, numerosi sacerdoti diocesani e orionini, autorità locali e civili, tra cui l’Ambasciatore d’Italia in Costa d’Avorio, e una grande folla di oltre 2000 fedeli accorsi ad onorare Maria.
Alla fine della celebrazione, c’è stato un tripudio di gioia quando il Superiore generale ha portato attraverso la folla commossa il prezioso reliquiario con la preziosa Reliquia della Santa Croce. “E’ un dono della Congregazione per Bonoua, per la diocesi, per la Chiesa in Costa d’Avorio”, ha detto Don Flavio Peloso. “Solo dalla fede in Cristo Gesù, che la silenziosa presenza della Madonna della Guardia e del sacro Legno della Croce da questo Santuario rafforzeranno, potrà venire fraternità, pace e salvezza nelle nostre famiglie e nella Costa d’Avorio, tanto tribolata in questi ultimi anni”.
Il est vrai que nous devons tous être des disciples de saint Jérôme, qui dans sa rigoureuse ascèse, mettait les chrétien en garde contre le risque de faire des reliques, les fétiches les plus saints. « Quand je parle de croix, je n’entends pas le bois, mais la Passion » affirme avec vigueur le saint au cœur enflammé par la Parole de Dieu. Toutefois, la présence dans l’histoire des signes de la vie et de la morte de Jésus est une grande aide pour notre foi.
Les saintes reliques - qui enthousiasmèrent tant la foi des chrétiens - entrent elle aussi dans la logique de l’Incarnation, et sont, dans le temps, des… Témoins du Dieu qui fit du temps sa demeure, non pour ainsi parler ou à travers des images, des illusions, des apparences, des présences seulement spirituelles, mais avec la réalité et la matérialité de la chair. On comprend alors que les reliques furent recherchées, conservées et vénérées non pas comme des objets magiques, mais comme signes d’espérance, pour ne pas oublier que, si «Dieu s’est fait comme l’un de nous» de la mangeoire à la mort de la croix, le motif n’est autre que «pour nous rendre semblable à Lui» de la résurrection à la gloire du Règne!
Il en fut ainsi du bois de la vraie croix dressée sur le Golgotha. Saint Hélène la retrouva à Jérusalem, après une longue et passionnée recherche, en 326 et la divisa en trois parties, dont la première fut remise à l’évêque Macaire de Jérusalem, la seconde arriva à Constantinople où elle fut conservée dans la basilique de sainte Sophie, tandis que la troisième parvint à Rome pour être mise dans l’actuelle basilique de la sainte croix de Jérusalem.
De nombreux fragments et échardes furent immédiatement prélevés de ces trois parties dès les premières années successives au recouvrement de la relique, comme le témoigne dans ses catéchèses, Cyrille de Jérusalem : « le bois de la croix est désormais répandu en petits fragments sur toute la terre », cela témoigne que le bois de la croix, pour nous encore visible, a rempli le monde grâce aux fragments que les dévots y prennent », « D’ici la croix, réduite en en morceaux, est parti pour remplir d’elle-même le monde entier».
Paolino de Nola rapporte lui aussi d’avoir reçu en don de Melania Seniora, un fragment de la croix, qu’elle avait elle-même reçu de Jean, patriarche de Jérusalem lors d’un séjour en Terre Sainte. Paolino envoya une écharde de ce fragment « pas plus grand qu’un atome » à son ami Sulpicio Severo, parce que cette relique avait pour but de susciter la contemplation du mystère du Christ crucifié : « dans ce minuscule fragment, il découvrira avec le regard intérieur tout le sens de la croix ». Ainsi, à la fin du 4ème siècle, Jean Chrysostome affirma que : « tous contienne de petit morceau du bois ».
On pourrait continuer longtemps la liste des anciens témoignages sur le bois de la croix qui se divise en milliers de fragments sur la face de la terre, presque en rappelant aussi à travers ce phénomène l’universalité du sacrifice du rédempteur.
Certains de ces fragments, probablement extraits du “noyau romain”, arrivèrent même à Tortona, et furent objet de tant de vénération de la part de Saint Louis Orione aussi.
Un de ces fragments, authentifié le 5 décembre 1967, par l’Evêque de Lodi (Italie), m’a été récemment donné et j’ai pensé de le destiner au nouveau sanctuaire Notre Dame de Garde, inauguré à Bonoua le 6 décembre 2009.
Parfois il arrive d’avoir une curiosité, presqu’un doute impertinent surgit du fond de la conscience critique: si tous les fragments de la croix répandus dans le monde étaient vrais…combien de croix faudrait-il ? Mais c’est justement la science qui répond en précisant que les milliers d’échardes de la croix circulant sur le globe sont en vérité trop peu par rapport ce qu’il devrait y avoir.
Une étude de Baima Bollone, spécialiste du suaire de renommé mondiale, dont le but est de réfuter ces racontars, a calculé que seul le bras horizontal d’une croix romaine aurait eu un volume égale à 30 millions de millimètre cube, qui concerti en reliques ferait 10 millions de fragments de bois de 3 millimètre cube chacun ; un chiffre vraiment haut, de loin supérieur à celui des prétendues reliques existantes de la vrai croix… et penser que le bras vertical n’est pas pris en compte !
Ave Crux!
O sainte croix, rougie du sang de mon Dieu : consécration de sa charité et de sa gloire, signe vers le quel tant d’âmes regardent, motif de tant de frémissement, moi, je me prosterne devant toi et milles fois je te bénis et mille fois je t’aime !
Ave Crux!
Puisse la lumière qui jaillit de toi pénétrer jusqu’au fond de l’humanité et la renouveler entièrement dans le Christ. Que notre société aie la paix en toi et entre les bras de Jésus Christ crucifié : paix dans une liberté amie du bien, en une science épouse de la foi, dans une égalité cimentée par la foi !
Levons tranquillement le regard ! A extrême l’horizon social il y a toujours un grand signe de salut : la croix ! La croix est le symbole non seulement de la rédemption divine mais aussi d’un progrès humain.
O crux ave, crux, spes unica!
(Saint Luigi Orione)